Agadir : 2e édition de «Cinéma et émigration»
Un bel événement qui comble un grand vide
Agadir a toujours eu besoin d¹une activité de cinéma de grande envergure, d¹autant plus que tous les ingrédients de réussite existent, en termes de structures d¹accueil, des star de renommée mondiale, de qualité d¹organisation et de communication... Ce besoin se fait de plus en plus ressentir, dans la mesure où la capitale du Souss est de loin la première station balnéaire du pays, surtout que, dans quelques années seulement, la station de Taghazout, située à moins d¹une vingtaine de kilomètres de la métropole, renforcera une infrastructure touristique déjà haute de gamme.
Depuis deux années, le festival Timitar de musique place la région au devant des rendez-vous internationaux de haut standing, grâce à l¹initiative de la région Souss Massa Drâa. Cependant, au plan du 7e art, depuis fort longtemps, on tarde à doter la ville d¹une manifestation annuelle de haute gamme, à l¹instar de quelques villes marocaines, notamment Marrakech, Khouribga, Rabat, Casablanca, Tétouan...
Heureusement, l¹association Initiative culturelle d¹Agadir a, depuis déjà deux ans, tenté de combler ce vide déplorable, en imprimant une thématique au festival de cinéma auquel répond présent une pléiade de cinéastes, d¹acteurs, de critiques aussi bien nationaux qu¹étrangers, en plus du grand public qui prend d¹assaut la salle de projection, avec enthousiasme et allégresse.
C¹est tout à l¹honneur de ce dynamique groupe qui affronte, avec beaucoup de volonté et de courage, les contraintes d¹une telle aventure. Le succès éclatant remporté, en particulier, l¹année précédente, a motivé encore plus les organisations qui s¹apprêtent à tenir la prochaine édition du «Cinéma et émigration» du 13 au 18 novembre 2005. Cette date a été arrêtée, d¹ailleurs, en fonction des autres manifestations qui auront lieu juste avant, en particulier, le festival de Marrakech et surtout le festival national de cinéma à Fès. Ce dernier devait se dérouler justement à Agadir, mais des forfaits de la part du propriétaire de la salle de cinéma, relatifs aux aménagements et rénovations ont poussé les responsables de se rabattre sur la capitale spirituelle. Pour cette nouvelle édition d¹Agadir, l¹association organisatrice promet monts et merveilles. Déjà, les premiers contacts s¹avèrent concluants, notamment avec le ministre belge de la Culture et de l¹audiovisuel, d¹origine marocaine, qui s¹engage à appuyer cette édition. A ce propos, le festival compte consacrer une journée pour le cinéma belge, pareil pour la délégation canadienne avec laquelle son homologue marocaine concluera une convention de partenariat et de coopération, surtout que les premiers édifices ont été déjà plantés lors de l¹édition précédente. Sur le plan médiatisation, le festival s¹est déjà assuré la présence de plusieurs chaînes de télévision qui accompagneront les délégations étrangères participantes et qui se prendront elles-mêmes en charge. La présence des figures les plus en vue du monde cinéma national est attendue, comme c¹était le cas pendant l¹édition 2004. A ce sujet, l¹on se souvient de l¹engouement manifesté par le large public gadiri qui se précipitait massivement et convivialement pour toucher et côtoyer ses idoles, qu¹il n¹a, jusqu¹ici, l¹habitude les voir qu¹à la télévision ou encore sur le grand écran. En marge de ce festival qui, désormais, devient une tradition incontournable, les organisateurs ont l¹idée d¹organiser une exposition des costumes, des accessoires et des objets utilisés par les films montés notamment, dans grands studios de Ouarzazate. Voilà donc une édition qui s¹annonce bien et qui ambitionne de se hisser au top des grands pourvu qu¹on s¹y mette pour de bon.
Saoudi El Amalki
albayane.ma
Un bel événement qui comble un grand vide
Agadir a toujours eu besoin d¹une activité de cinéma de grande envergure, d¹autant plus que tous les ingrédients de réussite existent, en termes de structures d¹accueil, des star de renommée mondiale, de qualité d¹organisation et de communication... Ce besoin se fait de plus en plus ressentir, dans la mesure où la capitale du Souss est de loin la première station balnéaire du pays, surtout que, dans quelques années seulement, la station de Taghazout, située à moins d¹une vingtaine de kilomètres de la métropole, renforcera une infrastructure touristique déjà haute de gamme.
Depuis deux années, le festival Timitar de musique place la région au devant des rendez-vous internationaux de haut standing, grâce à l¹initiative de la région Souss Massa Drâa. Cependant, au plan du 7e art, depuis fort longtemps, on tarde à doter la ville d¹une manifestation annuelle de haute gamme, à l¹instar de quelques villes marocaines, notamment Marrakech, Khouribga, Rabat, Casablanca, Tétouan...
Heureusement, l¹association Initiative culturelle d¹Agadir a, depuis déjà deux ans, tenté de combler ce vide déplorable, en imprimant une thématique au festival de cinéma auquel répond présent une pléiade de cinéastes, d¹acteurs, de critiques aussi bien nationaux qu¹étrangers, en plus du grand public qui prend d¹assaut la salle de projection, avec enthousiasme et allégresse.
C¹est tout à l¹honneur de ce dynamique groupe qui affronte, avec beaucoup de volonté et de courage, les contraintes d¹une telle aventure. Le succès éclatant remporté, en particulier, l¹année précédente, a motivé encore plus les organisations qui s¹apprêtent à tenir la prochaine édition du «Cinéma et émigration» du 13 au 18 novembre 2005. Cette date a été arrêtée, d¹ailleurs, en fonction des autres manifestations qui auront lieu juste avant, en particulier, le festival de Marrakech et surtout le festival national de cinéma à Fès. Ce dernier devait se dérouler justement à Agadir, mais des forfaits de la part du propriétaire de la salle de cinéma, relatifs aux aménagements et rénovations ont poussé les responsables de se rabattre sur la capitale spirituelle. Pour cette nouvelle édition d¹Agadir, l¹association organisatrice promet monts et merveilles. Déjà, les premiers contacts s¹avèrent concluants, notamment avec le ministre belge de la Culture et de l¹audiovisuel, d¹origine marocaine, qui s¹engage à appuyer cette édition. A ce propos, le festival compte consacrer une journée pour le cinéma belge, pareil pour la délégation canadienne avec laquelle son homologue marocaine concluera une convention de partenariat et de coopération, surtout que les premiers édifices ont été déjà plantés lors de l¹édition précédente. Sur le plan médiatisation, le festival s¹est déjà assuré la présence de plusieurs chaînes de télévision qui accompagneront les délégations étrangères participantes et qui se prendront elles-mêmes en charge. La présence des figures les plus en vue du monde cinéma national est attendue, comme c¹était le cas pendant l¹édition 2004. A ce sujet, l¹on se souvient de l¹engouement manifesté par le large public gadiri qui se précipitait massivement et convivialement pour toucher et côtoyer ses idoles, qu¹il n¹a, jusqu¹ici, l¹habitude les voir qu¹à la télévision ou encore sur le grand écran. En marge de ce festival qui, désormais, devient une tradition incontournable, les organisateurs ont l¹idée d¹organiser une exposition des costumes, des accessoires et des objets utilisés par les films montés notamment, dans grands studios de Ouarzazate. Voilà donc une édition qui s¹annonce bien et qui ambitionne de se hisser au top des grands pourvu qu¹on s¹y mette pour de bon.
Saoudi El Amalki
albayane.ma