3 questions à Abderrahmane El Yazidi (Président de l’association Anaruz)
Vous avez créé l’association Anaruz l’été dernier, après l’éclatement du scandale du CD pornographique d’Agadir ; dans quel but ?
Vous avez créé l’association Anaruz l’été dernier, après l’éclatement du scandale du CD pornographique d’Agadir ; dans quel but ?
L’association a été conçue comme un dernier recours, un moyen ultime pour dire Non. Non à l’exclusion sociale dont souffrent les dizaines de femmes, victimes du scandales des photos pornographiques. Non à la justice sévère et expéditive. Non, surtout, au silence tant des officiels que des acteurs de la société civile.
Pourquoi Anaruz est-elle un dernier recours ?
Parce que nous avions, auparavant, frappé à toutes les portes (partis politiques, ONG, etc) et qu’aucune ne s’était ouverte. Même les associations censées lutter contre la pédophilie ou l’exclusion des mères célibataires ont refusé de soutenir les victimes du scandale d’Agadir. Beaucoup des victimes sont pourtant des mineures, des filles sans antécédents, etc.
Qu’apportez-vous concrètement aux quatorze victimes condamnées par le tribunal d’Agadir ?
On leur apporte notre soutien moral et notre assistance matérielle et juridique. Et pas seulement aux 14 femmes jetées en prison, mais aussi à leurs familles, sans parler des dizaines d’autres déclarées en fuite… Une pétition circule dans ce sens, un collectif a vu le jour en Belgique (ndlr : Philippe Servaty, qui a été à l’origine du scandale, est un citoyen belge), nous sommes en contact avec plusieurs ONG, etc.
Tel Quel

Vous avez créé l’association Anaruz l’été dernier, après l’éclatement du scandale du CD pornographique d’Agadir ; dans quel but ?
Vous avez créé l’association Anaruz l’été dernier, après l’éclatement du scandale du CD pornographique d’Agadir ; dans quel but ?
L’association a été conçue comme un dernier recours, un moyen ultime pour dire Non. Non à l’exclusion sociale dont souffrent les dizaines de femmes, victimes du scandales des photos pornographiques. Non à la justice sévère et expéditive. Non, surtout, au silence tant des officiels que des acteurs de la société civile.
Pourquoi Anaruz est-elle un dernier recours ?
Parce que nous avions, auparavant, frappé à toutes les portes (partis politiques, ONG, etc) et qu’aucune ne s’était ouverte. Même les associations censées lutter contre la pédophilie ou l’exclusion des mères célibataires ont refusé de soutenir les victimes du scandale d’Agadir. Beaucoup des victimes sont pourtant des mineures, des filles sans antécédents, etc.
Qu’apportez-vous concrètement aux quatorze victimes condamnées par le tribunal d’Agadir ?
On leur apporte notre soutien moral et notre assistance matérielle et juridique. Et pas seulement aux 14 femmes jetées en prison, mais aussi à leurs familles, sans parler des dizaines d’autres déclarées en fuite… Une pétition circule dans ce sens, un collectif a vu le jour en Belgique (ndlr : Philippe Servaty, qui a été à l’origine du scandale, est un citoyen belge), nous sommes en contact avec plusieurs ONG, etc.
Tel Quel