Les Nations Unies célebrent depuis 2018 la journée iunternationale de l 'argan, un arbre endemique en danger de disparition au Maroc. L'arbre pousse dans le Souss, l’Anti-Atlas et le Haut-Atlas occidental. Voici un texte en français qui décrit la récolte des fruits en 1942 suivi du du texte originel en tamazight. Source : Texte berbères des Ait Souab. Anti-Atlas Maroc. Edisud 1995.
« Au mois de juillet, quand l' argan est à point, quand il a séché au pied des arbres, les assemblées de notables se réunissent et déclarent : « Demain le ramassage de l 'argan sera autorisé. » Ils le font proclamer par des crieurs publics qui crient : « L'argan est autorisé !» Le ramassage est autorisé vallée après vallée.
Le lendemain, ceux qui ont beaucoup d' arganiers cherchent des travailleurs et commencent le ramassage, ceux qui n'en ont pas beaucoup travaillent seuls.
Les gens se lèvent de fort bon matin. Les femmes emportent corbeilles et paniers, les hommes emportent des gaules en bois d'arganier. Quand ils arrivent aux arganiers, dans la forêt, les hommes gaulent l' argan non encore tombé des arbres. Les femmes ramassent l'argan. Elles l'entassent en quelque endroit. Quand le ramassage est terminé, on emporte l 'argan à la maison par bêtes de somme ou par corbeilles.
Lorsque les habitants d'une maison veulent de l'huile d'argan, ils prennent l’argan, en enlèvent la pulpe, ramassent les noyaux, les cassent au moyen d'une pierre toujours utilisée à cette fin. Lorsqu'ils ont cassé les noyaux, ils séparent l'écorce de l'amande, ramassent les amandes et les grillent dans le plat à pain. Puis ils les écrasent à la meule, pressent la pâte obtenue, en font sortir l'huile d'argan. Il reste le tourteau.
On dit couramment : «L'argan que n'est-il pas !» Le bétail mange ses feuilles, son bois convient parfaitement à l'allumage du feu, il sert à faire du charbon, à tailler des charrues. Son huile est riche et agréable, on en agrémente les plats. Sa pulpe est un aliment de choix pour tout le bétail, comparable à l'orge. L'écorce des noyaux sert à allumer le feu. Du tourteau on fait des galettes que l' on vend au marché, il donne au bétail qui le mange beaucoup de lait et de matière grasse. »

« Au mois de juillet, quand l' argan est à point, quand il a séché au pied des arbres, les assemblées de notables se réunissent et déclarent : « Demain le ramassage de l 'argan sera autorisé. » Ils le font proclamer par des crieurs publics qui crient : « L'argan est autorisé !» Le ramassage est autorisé vallée après vallée.
Le lendemain, ceux qui ont beaucoup d' arganiers cherchent des travailleurs et commencent le ramassage, ceux qui n'en ont pas beaucoup travaillent seuls.
Les gens se lèvent de fort bon matin. Les femmes emportent corbeilles et paniers, les hommes emportent des gaules en bois d'arganier. Quand ils arrivent aux arganiers, dans la forêt, les hommes gaulent l' argan non encore tombé des arbres. Les femmes ramassent l'argan. Elles l'entassent en quelque endroit. Quand le ramassage est terminé, on emporte l 'argan à la maison par bêtes de somme ou par corbeilles.
Lorsque les habitants d'une maison veulent de l'huile d'argan, ils prennent l’argan, en enlèvent la pulpe, ramassent les noyaux, les cassent au moyen d'une pierre toujours utilisée à cette fin. Lorsqu'ils ont cassé les noyaux, ils séparent l'écorce de l'amande, ramassent les amandes et les grillent dans le plat à pain. Puis ils les écrasent à la meule, pressent la pâte obtenue, en font sortir l'huile d'argan. Il reste le tourteau.
On dit couramment : «L'argan que n'est-il pas !» Le bétail mange ses feuilles, son bois convient parfaitement à l'allumage du feu, il sert à faire du charbon, à tailler des charrues. Son huile est riche et agréable, on en agrémente les plats. Sa pulpe est un aliment de choix pour tout le bétail, comparable à l'orge. L'écorce des noyaux sert à allumer le feu. Du tourteau on fait des galettes que l' on vend au marché, il donne au bétail qui le mange beaucoup de lait et de matière grasse. »
